Généralités

La religion des Sept, ou la “Vraie Foi”, est l'actuelle religion principale des Sept Couronnesplugin-autotooltip__default plugin-autotooltip_bigLes Sept Couronnes

Il s'agit de l'ensemble des sept grandes provinces de Westeros, autrefois indépendantes mais réunies par les Targaryens en un seul royaume dirigé depuis le Trône de Fer situé à Port-Réal.

Ces provinces sont :

* le Nord, sous la suzeraineté de la maison Stark de Winterfell, anciens rois du Nord ;.

Elle fut importée à Westerosplugin-autotooltip__default plugin-autotooltip_bigWesteros

Westeros - ce qui signifie “les royaumes du soleil couchant” en langue valyrienne - est un continent de grande taille s'étendant essentiellement en latitude. Il se compose du royaume des Sept Couronnes et des terres des sauvageons à l'extrême nord, au-delà du Mur. par les Andals il y a près de quatre mille ans et a peu à peu remplacé au sud la religion des Anciens Dieux autrefois respectés par les enfants de la forêt et les Premiers Hommes. C'est à Port-Réalplugin-autotooltip__default plugin-autotooltip_bigPort-Réal

Situé dans les Terres de la Couronne, au nord-est du Bief, Port-Réal et le cœur du pouvoir des Sept Couronnes.

Le Roi Robert Barathéon y siège sur le Trône de Fer qu'il a conquis il y a treize ans de cela. que se trouve le Grand Septuaire de Baelor, siège de la Vraie Foi.

La religion des Sept fait appel à la notion de péchés (opposés aux vertus positives incarnées par les Sept) et de repentance. Sept Enfers attendent les pécheurs qui ne se repentent pas. Si le pécheur qui se repent voit ses péchés absous, aux yeux des croyants il doit néanmoins payer pour ses crimes auprès de la justice des hommes.

La religion des Sept fait appel à la notion d'immortalité de l'âme, les morts étant conduits par l'Étranger auprès du Père pour être jugés, puis atteindre une béatitude éternelle dans les Sept Cieux ou au contraire être voués à l'un des Sept Enfers.

Les Sept Dieux

Les Sept ont figure humaine et revêtent divers aspects liés à la société féodale et aux étapes majeures de la vie :

- Le Père, ou le Père d'En-Haut, représenté sous les traits d'un homme barbu dans la force de l’âge qui représente l’autorité et la justice. Il est le juge des âmes et celui qui gouverne (on dit d’un mort « Puisse le Père le juger équitablement »). Il est invoqué, en cas de duel judiciaire, afin d'éclairer le jugement des hommes. Les mariages sont célébrés sous l'égide du Père et de la Mère.

- La Mère, ou la Mère d'En-Haut, représentée par une femme d'âge moyen, souriante. Elle est le symbole de la maternité et protège les mères, les femmes enceintes et les enfants. Elle est aussi l’incarnation de la pitié, de la miséricorde et de la compassion. Les mariages sont célébrés sous l'égide du Père et de la Mère.

- L’Aïeule, représentée par une vieille femme ridée, avec une lanterne. Elle symbolise la sagesse et la connaissance des anciens qui permettent d’éclairer le chemin à prendre.

- Le Guerrier, représenté par un homme armé d’une épée. Bien sûr, il protège les combattants, mais également les fidèles dénués de protection. Il est prié par les soldats avant la bataille, pour qu’il leur donne force et courage. Il est également invoqué, au cours d'un duel judiciaire afin de prêter sa force à celui des adversaires soutenant une juste cause.

- Le Ferrant, représenté par un homme avec un marteau. Ses attributions sont très larges, il est le symbole de l’artisan, on le prie quand un navire est mis à l’eau, mais aussi avant la bataille pour que les épées et les boucliers ne se brisent point, ainsi que pour la guérison des malades. Il est le protecteur de ceux qui travaillent, donc de tout le petit peuple. Il est également invoqué afin de conférer des forces pour mener à bien une tâche.

- La Jouvencelle, représentée par une belle jeune fille, on la prie pour qu’elle protège les pucelles, leur innocence et leur honneur. Il est probable aussi que les jeunes filles la prient pour qu’elle protège leurs amours. La Jouvencelle fait l'objet d'un jour saint particulier, le Jour de la Jouvencelle.

- L’Étranger, parfois représenté sans visage ou de façon androgyne. Il est également représenté avec des traits semi-humains cachés sous la coule d'une pèlerine. Il incarne la mort mais aussi tout ce qui est bizarre ou qui fait peur. Il est censé mener en l'autre monde les nouveaux-morts. Contrairement aux autres aspects de la divinité , l'Étranger compte peu d'adorateurs…

En fait les Sept ne sont que les sept faces d'une même divinité selon le dogme officiel de la religion. Même si, pour la plupart des fidèles, chacun des Sept est individualisé (on parle couramment des dieux au pluriel pour désigner les Sept), pour les érudits et les membres du clergé, il n'y a qu'un dieu tout-puissant sous sept formes. Cette séparation des différents attributs de cette divinité en autant de sous divinités est cependant plus facile à expliquer aux fidèles, c'est pourquoi on parle des « Sept qui ne font qu'Un ».

Organisation

Le culte est rendu dans un septuaire, bâtiment heptagonal plus ou moins important selon la communauté dans laquelle il est édifié.

Le siège de la foi des Sept se situe à Port-Réalplugin-autotooltip__default plugin-autotooltip_bigPort-Réal

Situé dans les Terres de la Couronne, au nord-est du Bief, Port-Réal et le cœur du pouvoir des Sept Couronnes.

Le Roi Robert Barathéon y siège sur le Trône de Fer qu'il a conquis il y a treize ans de cela. depuis la conquête d'Aegon le Conquérant. Le Grand Septon siège au Grand Septuaire de Baelor. Les Saintetés, Septons et Septas appelés à élire le nouveau Grand Septon à la mort du précédent, y résident également.

Les Septons et Septas (l’ordre est mixte même si le célibat est obligatoire) forment la base du culte. Certains sont des Septons itinérants, leur rôle est d’apporter la bonne parole et d’assurer les rites et cérémonies dans les communautés trop petites pour entretenir un septuaire.

Les novices sont formés dans chaque septuaire. Ils peuvent devenir Septons à leur tour quand leurs supérieurs (les doyens ou doyennes) les jugent prêts.

On trouve aussi dans la hiérarchie religieuse :

- les sœurs du silence (ordre féminin), chargées de s’occuper des morts, revêtues de longs voiles gris qui ne laissent voir que leurs yeux, et qui ne parlent pas aux vivants ;

- les frères mendiants (ordre masculin), qui ont fait vœu de pauvreté ;

- les moines et monesses, qui ont fait vœu de pénitence et se sont retirés dans des septistères dirigés par des doyen(nes) et plus ou moins fermés au monde extérieur.